Open Air Sculpture: 1 févr. 2015

was an art exhibit

It was almost 15 years ago. My friend Ali and I were on our daily walk through the long main street of town, chatting leisurely when we run into a surprise. Right at the center of town, in the bus station and across from city hall was an art exhibit. The event was a sculpture exhibit, one like no other. There were installations and works made up of discarded fragments and objects. My attention was drawn to a sculptor of Don Quixote on his horse, sword in hand. It was constructed out of iron bars, metal sheets, screws, wire, wheels, bolts, nuts…. The statue was a testament to the creative madness that gave us the single-minded and tireless Mohsen Jeliti, fighting against the mills of daily life, the platitude of taste and lack of interest, which characterized his home town, Kasserine. And just like Cervantes and his creation, Don Quixote, Jeliti has endured and overcome quite a lot. He endured the loneliness of an artist where art did not really matter, lack of means, even mocking and dismissal. But he has overcome it all by sheer self-motivation and hard work, expanding his repertoire, skill and vision along the way. Last May, Jeliti held a solo exhibit, aptly titled “Vive la sculpture”, at the prestigious Centre for Live Arts in Blevedere in Tunis. He gave me a tour and I took another on my own to contemplate the tens of pieces on display. This was a major one-man display, which showed the artist at his best and gave me the opportunity to fill the fifteen-year gap since I first came across Jeliti’s work.

Jeliti is an organic artist, integrated in his environment, the world of objects and their individual stories –baskets, chairs, brooms, forks and spoons, bottles, tea kettles, couscous pots, wheels… - and their collective meaning. Objects enter his modest workshop as discarded individuals, so to speak, and emerge from it as new entities and identities. The sculptors tell the story of their transformation at his hands and what it means to create, or in the Arabic term ibda’ (meaning to create something new or unexpected or unusual). Jeliti recycles used objects but he doesn’t repeat their cycles; instead he creates anew. For example, empty orange gas canisters become an inscription of a revolution when he adorns them with slogans and iconic sites of the revolution “where it all caught fire,” he explains referring to his work, “Explosions populaires” (Popular Explosions). Jeliti is also an organic artist in the Gramscian sense, deeply implicated in the trials and tribulations of his people. His exhibit of veiled sculptures hosted by Dar Al Jild in Tunis is a both a cautionary tale and an act of defiance against the pending danger from the forces of veiling and hiding. He has also quite humorous (e.g., “Made in Tunisia”) and critical works which inscribe the excesses of power or the slippages of a revolution he lived through. “Le Trone de fer” (Iron Throne) is particularly striking as it plays with the idea of seats of power, the tyranny that comes with them and the illusion of it all.

Jeliti is a major voice in an art that has not gotten enough exposure and support in Tunisia. His work has a particular style, honed through years of experimentation and conception. It deserves to be widely known and studied.

Mohamed-Salah Omri

University of Oxford

Formation pratique dirigé par le sculpteur Mohsen Jeliti

Formation pratique dirigé par le sculpteur Mohsen Jeliti
1)- Atelier des techniques des formes :
Conception et réalisation, composition, assemblage, soudure à l’arc, récupération, technique mixte, connaissance des matériaux …
Horaires : Samedi matin de : 9 h à 13h
Honoraires : 300 dinars par mois et par personne.
2)- Atelier des techniques de modelage et de moulage :
Conception et réalisation des Formes et des moules : argile et plâtre résine. (Cuisson des travaux en argile. Exposition des travaux de la formation à l’espace Sadika. Attestation de formation
Horaires : Samedi de : 15h à 18h.
Honoraires : 250 dinars par mois et par personne
3)- Atelier de modelage pour enfant : Technique de base et développement de l’imaginaire
Atelier dirigé par les artistes Mohsen Jeliti et leila Selmaoui
Horaires : Mercredi de : 10h à 12h
Honoraires : 180 dinars par mois et par personne
Pour plus d’informations sur le sculpteur, visitez
• Blog : www.jeliti.blogspot.com
• Liens sur le web : http://www.youtube.com/watch?v=iV8DKFeMmqw
http://www.youtube.com/watch?v=DlQcZgWVP2U
http://www.youtube.com/watch?v=c9qN51MmOI0

1ére Session à partir du :5 Janvier 2012
pour s'inscrire veillez svp contactez nous
tel: 71913107 ou 22 636 724
E-mail: espaceartsadika@sadika.net
Adresse: Cotes de Carthage, zone touristique, Gammarth

Espace Art Sadika

Tunis

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Des sculptures qui étonnent.. !

Des sculptures qui étonnent.. !

Mohsen Jeliti, est avant tout un plasticien épris de liberté et de valeurs humaines. J’ai pu m’introduire dans son monde spirituel artistique et cognitif, pour pouvoir brosser un tableau de son portrait latent et apparent aux différentes aspirations.

C’est un homme de pensée, un sculpteur innovateur qui s’émerveille lui même de ses inventions. Il a pu se frayer un chemin long et difficile et se placer au-devant de la scène plastique en Tunisie. Grace à tout un processus de création ou l’imaginaire, l’engagement, la poésie sont rois

La sculpture chez Jeliti n’est pas une promenade ou une exhibition de salon, c’est un métier sérieux, grave et engagé où se traduisent son amour du beau, de la liberté ; aussi son attachement à l’expression à la fois réfléchie et improvisée. Mais, il est tout d’abord un sculpteur qui défie l’archaïsme, le fatalisme, l’apathie, le pessimisme et la répétition stérile.

La lassitude n’a pas de place dans son atelier de Mornag ; un espace ravi au Dieu Vulcain. L’artiste a su donner une âme aux objets métalliques, hétéroclites, ramassés durant son parcours quotidien entre les ferrailleurs et les ateliers mécaniques.

Il se lance dans la soudure, l’assemblage des éléments avec un labeur et un courage inégalable pour aboutir à un sujet et insuffler une vie et une beauté à ses diverses sculptures tridimensionnelles, géantes et petites, dégageant l’âme de l’artiste, ses multiples messages se référant à son credo et à notre réalité.

Auteur d’œuvres innombrables sculptées dans le métal, l’acier, les objets usuels aux matériaux variés, Jeliti y dégage ses émotions, sa lutte contre les esprits sclérosés et sa défense des principes de la liberté et du respect de l’autre.

Son œuvre est comme une lance brandie contre l’oppresseur et le dictateur, un éden de la liberté où se concrétisent ses penchants humanistes et sa quête de la vérité : cette vérité, très chère aux âmes mystiques et moralistes, aux poètes et aux esthètes qui donnent un sens à notre existence.

Notre sculpteur, homme de culture et de pensée, un artiste engagé et conscient. Pour lui le salut de l’homme réside dans la création, la liberté, le respect de la différence et de la nature.

En tant qu’écrivain et poète, l’esthète et mélomane, il chante la femme et la fleur, l’oiseau et l’animal, le cheval et les visages avec tendresse et sensibilité. À travers ses sculptures il défend les valeurs de l’amour et de la démocratie et condamne l’hypocrisie et l’intolérance, comme il est le cas dans ses fameux masques géants « Mascarade de la dictature », son « DonQuichotta », ses « portraits noirs » où l’ironie et l’imaginaire font corps avec le savoir-faire de Jeliti.

Tel un bâtisseur, l’artiste assemble ses objets récupérés, une sorte d’ « archéologie plastique » : passoires, jantes, écrous, poulies, tubes, tiges, casseroles, pistons, théières, poêles, cerceaux, bustes de mannequins, etc. … pour nous étonner, nous émouvoir et nous arracher le sourire. Puis, pour nous mener à réfléchir : réfléchir sur le sort de l’homme dans une société en mutation où l’hypocrisie et l’égoïsme n’ont pas droit de cité.

Notre sculpteur a un pouvoir magique sur les objets hétéroclites et refaçonnés sur les éléments inertes et anodins. Jeliti leurs insuffle une vie, une plasticité, une beauté et une harmonie qu’il exalte avec maestria et dextérité.

Il assouplie fer, acier et autres métaux. Il marie ses dernières créations : femmes-fleurs, masques et centaures, « pendule de Foucault » et chaises, « baisers » et portraits avec ses rêves et déceptions, engagement et révolte, mais aussi avec tendresse et affection, imagination fertile et spontanéité.

Je salue l’artiste et l’homme mystique, le sculpteur et écrivain, car il a su donner à notre sculpture nationale une nouvelle âme qui n’a pas tardé à inspirer la nouvelle génération. Une sculpture qui a voyagé partout en Tunisie mais aussi plus loin vers les espaces parisiens et européens.

Ali Zenaïdi

Artiste plasticien

Tunis, 15 Avril 2012

Open Air Sculpture

dimanche 1 février 2015

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